Dans la nuit du 30 septembre 2024, peu après 2 heures du matin, un violent incendie s’est déclaré au Sanctuaire de Saint Cyriaque à Torre le Nocelle. À l’intérieur, tout a été consumé. Les flammes ont ravagé chaque détail, ne laissant derrière elles que les murs nus. Pourtant, au milieu de ce désastre, un miracle s’est manifesté : l’Eucharistie est restée intacte et les reliques de saint Cyriaque, y compris son Sang précieux, n’ont pas été touchées par les flammes. Malgré la chaleur intense, le verre qui protège le Sang du Martyr, dont Patrizia Cattaneo a découvert l'origine miraculeuse et fait rétablir la fête, n'a pas cédé. Comment ne pas s’émerveiller devant un tel signe de la Providence ?
EST-CE CET INCENDIE UNE VENGEANCE DU DIABLE OU UN SIGNE DE DIEU ?
Nous devons nous poser la question : que veut nous dire le Seigneur à travers cet événement ? Chaque vrai catholique sait que le diable n’agit pas selon son bon vouloir. Il est soumis à la volonté divine. Rien n’arrive sans que Dieu le veuille ou le permette. Tertium non datur. Il n’y a pas de troisième voie. Jésus nous l’a dit : « Aucun passereau ne tombe à terre sans la volonté de votre Père » (Matthieu 10:29). Comme pour Job, Dieu peut permettre au mal d’agir, mais toujours dans les limites qu’Il lui impose et toujours pour un bien plus grand ou pour éviter un mal plus grave. Parfois, nous ne le comprendrons que dans l’au-delà.
De mémoire, on ne se souvient pas avoir entendu parler, au cours des dernières décennies, d’une église en Italie réduite en cendres par un incendie. Alors, pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi ce sanctuaire en particulier ? Pourquoi ce message si puissant ? Tout a brûlé, sauf l’Eucharistie et les reliques de saint Cyriaque. Tout est cendre, sauf ce qui est sacré. Dieu n'a laissé que ce qui Lui plaît.
Peut-être que Dieu cherche à nous dire simplement que dans cette église, mais aussi dans toutes nos églises, il est temps de remettre au centre l’Eucharistie, le cœur même de notre foi, ainsi que le culte des saints, et rien d'autre. Jésus s'est remis au centre et a repris la place qui lui revient. Comme le disait le bienheureux Carlo Acutis, bientôt saint : « Le Seigneur nous réveille parfois avec une belle claque ! »
« Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! » (Matthieu 13:9) et que chacun prenne le temps de méditer sur ce signe, avec toute notre solidarité aux dévots de saint Cyriaque, touchés par cet événement inattendu et bouleversant.