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Stop au cumul des messes

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LE VATICAN A DIT STOP AU MARCHÉ DU CUMUL DES MESSES
En 1991, le Saint-Siège a établi que le prêtre ne peut faire un cumul d'intentions de messe que deux fois par semaine, à condition que le fidèle en soit informé et y consente, et ne peut retenir pour lui que l'offrande d'une messe (en Italie 10 euros). Le surplus doit être versé à la curie pour les besoins de l'Église.
En soi il n’y a pas de limite « spirituelle » aux intentions de prières portées à la messe. On peut y déposer toutes nos intentions de prière, sans comptabiliser la grâce de Dieu. Mais à « l’intention de messe » est attachée une offrande de messe pour la vie matérielle des prêtres (10€ en Italie). C’est pourquoi l’Eglise a établi qu’à chaque offrande de messe correspond la célébration d’une messe. Cette règle a été appliquée pour éviter que tout cumul de messes, donc d’intentions… donc d’argent soit attaché à la célébration des mystères, ce qui en serait une forme de profanation. Cependant, depuis le 22 février 1991 (décret Mos iugiter), le Saint-Siège permet au prêtre célébrant d'accumuler des intentions de messe, mais à condition :
  • qu'il n'en cumule pas plus de deux par semaine ;
  • que les fidèles en soient au courant et donc d'accord ;
  • qu'il ne garde pour lui que l'aumône correspondant à la célébration d'une messe (10€ en Italie) et donne le reste à la curie.
En général, il reste obligatoire que si le prêtre reçoit l'aumône pour une messe, il ne peut pas la "cumuler" avec d'autres messes sans le consentement de la personne qui la demande. Dans tous les cas, les fidèles ont le droit de savoir si elle sera "cumulée" ou non. L’article 4 du décret établit : « En particulier dans les Sanctuaires et les lieux de pèlerinage, où affluent habituellement de nombreuses offrandes pour la célébration de messes, les recteurs, avec obligation de conscience, doivent veiller attentivement à ce que les normes de la loi universelle en la matière soient correctement appliquées (canons CIC 954-956) ».
On a cependant l'impression que ce décret est ignoré en certains Sanctuaires, mais il s’agit d’un abus.
 
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